mardi 2 décembre 2014
vendredi 21 novembre 2014
Extrait gratuit pour le we !
Extrait :
...C’est le matin. Dehors il fait encore sombre. Je n’ose pas allumer la lumière de peur de sortir Djamila du sommeil qui l’éloigne de la prison. Dans les couloirs, tout est silencieux.
J’entends le chant des moineaux qui doivent nicher sous les toits. Leurs yeux voient le soleil levant que me cachent les murs de la cellule. De minutes en minutes, les piaillements sont de plus en plus nombreux. Toute une nichée sous la charpente de la prison des femmes de Fresnes…
Je m’allonge à nouveau à la recherche d’une sensation d’apaisement. Dans le creux du lit, la chaleur est douce.
La sonnette retentit. Stridente comme la veille, mais je n’ai pas sursauté. Sidérée. Me serais-je déjà habituée ?
Au-dessous Djamila s’agite tandis que la prison commence à vibrer de tous ses bruits. J’imagine la surveillante qui ouvre les portes. Une à une. Dans un effroyable claquement que suivent des grincements de verrous.
Puis notre cellule. Les verrous claquent, la clé tourne. Le visage d’une surveillante apparaît dans l’entrebâillement de la porte « tout va bien » et la porte se referme sur notre mutisme.
- T’es réveillée ? murmure Djamila d’une voix qui rompt le silence de notre nuit.
- Oui.
- Tu pourras prendre le déjeuner, s’te plaît. Café pour moi, dit-elle du fond de son lit, sa crinière brune s’évaporant de sous les draps. Le matin, c’est toujours difficile, à cause de mon diabète, tu comprends. J’irais mieux dès que je me serais piquée. Enfin, piquée…je me comprends, à l’insuline. La force de l’habitude que veux-tu.
Le froid traverse mes chaussettes. La veille, je me suis couchée tout habillée… Ma main ouvre le petit placard, dans un geste qui n’est plus nouveau. Je l’ai fait deux fois depuis hier et cette répétition me rassure. Deux bols, le paquet de sucre. Lorsque la porte s’ouvre sur le visage d’une surveillante, une autre, mais combien sont-elles ? Je suis déjà devant la cellule. Je n’ai plus qu’à tendre la main vers Martha qui prend entre ses gros doigts aux ongles courts nos deux bols transparents.
- Tu veux quoi ? Café, lait. Ou café au lait si tu veux ?
vendredi 7 novembre 2014
Comment devenir mère ?
Comment devenir mère ? N'est-ce pas la question que ne se pose pas Louise...
Dans le dédale de l'affaire criminelle qui l'entraîne derrière les murs de la prison de Fresnes, Louise, trouvera t'elle le chemin en suivant le fil de sa propre histoire ?
Cheminement qui ne devra pas l'empêcher de se méfier ! Un criminel se rapproche...
Extrait :
...
Parfois elle regarde sous mes habits et ses petits doigts potelés soulèvent ma jupe, mes bas de pantalons ou encore glissent sous les manches de mon pull, comme pour sentir ce qui se cache derrière l’apparence. Dans ces moments là, je suis envahie d’une telle tendresse que je la prends dans mes bras et la serre très fort. C’est ma façon de lui exprimer ce que j’ai dans le cœur.
Dans le dédale de l'affaire criminelle qui l'entraîne derrière les murs de la prison de Fresnes, Louise, trouvera t'elle le chemin en suivant le fil de sa propre histoire ?
Cheminement qui ne devra pas l'empêcher de se méfier ! Un criminel se rapproche...
Extrait :
...
Malheureusement, elle a dû comprendre depuis pas mal de temps que quelque chose ne tournait pas rond chez moi. Emma a quatre ans et je l’aime. Elle et moi ne vivons pas ensemble. Ce n’est pas un choix : je ne suis pas capable de m’occuper de mon enfant, c’est tout.
Il ne faudrait pas imaginer que je me suis débarrassée de Emma pour " vivre ma vie " ou ce genre de stupidités. Non, un jour j’ai déposé le couffin chez sa grand-mère et puis voilà, elle y est restée… Que pouvais-je faire d’autre ? Les belles théories sur l’amour maternel, l’instinct ou toutes ces balivernes sont du remplissage pour revues féminines ou feuilletons télé, rien de plus. La réalité, c’est autre chose ! Non, il vaut mieux que je la confie à ma mère. Maman n’est pas parfaite, bien sûr.
Elle est même bourrée de défauts : je suis bien placée pour le savoir. Cependant, elle est capable de s’occuper de Emma. Je dois me satisfaire de la situation.
Ma fille n’est pas comme moi, elle est intelligente. Elle me fixe souvent avec ses petits yeux furtifs qui me jaugent, inspectent.Parfois elle regarde sous mes habits et ses petits doigts potelés soulèvent ma jupe, mes bas de pantalons ou encore glissent sous les manches de mon pull, comme pour sentir ce qui se cache derrière l’apparence. Dans ces moments là, je suis envahie d’une telle tendresse que je la prends dans mes bras et la serre très fort. C’est ma façon de lui exprimer ce que j’ai dans le cœur.
samedi 1 novembre 2014
Libérée ou non ?
Condamnée ou non ?
Bouteille à moitié vide ou bouteille à moitié pleine, voilà ce que veux dire mon titre "libérée ou non" en comparaison de ce début de paragraphe "condamnée ou non" ! Tout cela pour dire quoi...
Louise est en prison pour meurtre...Mais sortira t-elle de l'enfermement ? N'est-ce pas la question du livre ? Plus exactement, l'une des questions du roman. Car au-delà de l'histoire personnelle de Louise, le lecteur "suspense" autour des morts qui sont encore inexpliquées. Accident, suicide ou meurtre ?
Louise est incarcérée. Trouvera t-elle le chemin de la liberté ? Et si la question qui concernait Louise avait pris naissance dans son histoire !
vendredi 24 octobre 2014
Gratuit l'extrait...
Extrait :
Dans le couloir, le bruit des pas de la surveillante résonnaient. Jessica tenta de rallier le peu de force qui lui restait. Elle devait appeler…
.....Jessica tenta de remuer dans son lit. Juste un mouvement, pour activer sa cervelle figée contre son crâne. Non…La main alors, un doigt … Son corps n’obéissait plus. La paix qui la berçait quelques secondes auparavant se fissurait. Il y avait un truc qui ne collait pas… Où était-elle ? Et pourquoi ne pouvait-elle pas se souvenir du visage du dealer ? Peut-être n’y en avait-il pas ? Si, il y avait quelqu’un. Une main, un cachet rose. A prendre impérativement le soir, avec le somnifère. Qui parle ? Des yeux derrière une porte. Close. Et puis des grilles. Et le silence, le soir. Prison…Elle était en prison ! Pas d’overdose alors... Tant mieux, elle croyait qu’elle allait crever là. Mais non. Elle était en prison, dormait dans " son " lit. Jessica était détendue grâce au cachet. Dans ce cas, pourquoi sa main ne bougeait t-elle pas ? Pourquoi son corps refusait-t-il d’obéir au besoin impérieux de savoir si elle était vivante ? L’inquiétude à nouveau s’insinuait. Côtoyait le calme qui la rendait sereine malgré la certitude. Parce qu’elle savait…Mais pourquoi ? Par quel tortueux chemin du destin elle avait survécu à l’enfer de la drogue, pour venir mourir dans cette prison.
Dans le couloir, le bruit des pas de la surveillante résonnaient. Jessica tenta de rallier le peu de force qui lui restait. Elle devait appeler…
mercredi 22 octobre 2014
Le livre...
Suspense...
Dans le quartier de la prison des femmes de Fresnes, le long des couloirs, dans les cellules, la mort rôde.
Des décès suspects laissent planer la peur. Suicides... ou meurtres ?
Louise plonge dans une enquête au cours de laquelle sa vie sera mise en danger. En sait-elle trop ? Comment a t-elle trouvé des indices qui lui échappent...qui menace les femmes incarcérées ?
Dans la maison d'arrêt des femmes, derrière les murs de pierre grise, le passé de Louise ressurgit et la hante. Aura t-elle le temps de puiser dans ses souvenirs la force de lutter contre un ennemi invisible ?
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